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les villes à pignons


Ô chants de bronze et d’or, qui éclatez sans nombre,

Sur les tracas mesquins et les desseins futiles,
Et les pauvres soucis et les soins infertiles
Des minimes cités qui se meurent dans l’ombre,
Quand donc vos sons puissants et clairs publieront-ils
Quelle âme neuve et profonde

Émeut le monde ?