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les plaines


ÉPILOGUE


Oh ! les heures du soir sous ces climats légers,
La lumière en est belle et la lune y est douce,
Et l’ombre souple et claire y répand sur les mousses
Les mobiles dessins d’un feuillage étranger.

Oliviers d’Aragon, figuiers de Catalogne,
Hameaux calmes et blancs sur vos ruisseaux penchés,
Derniers rayons frôlant les toits et les clochers
Où s’arrêtait le vol replié des cigognes.

Chansons de muletiers en des cabarets roux,
Et vous, femmes, dont la démarche était hautaine,
Quand vous montiez, la jarre au flanc, vers les fontaines,
Que de fois ma mémoire a reflué vers vous !