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les plaines


L’heure arrive des faux, l’heure arrive des proies ;

Juillet torride, en ses brassins de flammes, noie
Le sol, le bois, le ciel et les guérets d’été.
Mais la naïve fleur est morte et s’est fondue,
Avant ce temps de brutale avidité,

Minuscule veilleuse, au cœur de l’étendue.