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œuvres de émile verhaeren


CELUI QUI BOUSCULE


De part en part,

À chaque angle, par chaque fente,
Sous les averses,
Les glaives nus du vent traversent

Le corps en pierre de la tour.


La ville en est épouvantée ;

Des patrouilles ont fait le tour
De la grand’place, à la nuitée,
Pour rencontrer — folie ! — on ne sait où
Le vent qui tord, énorme et fou,

L’église entière en sa bataille.


Il assaille toutes murailles,
Il siffle, il passe, il claque, il fuit,