Page:Verhaeren - Émile Verhaeren, 1883-1896, 1896.djvu/26

Cette page a été validée par deux contributeurs.


les Jardins


 
Le paysage il a changé — et des gradins
Mystiquement bordés de haies,
Inaugurent, parmi des plants d’ormaies,
Une vert et or enfilade de jardins.

Chaque montée est un espoir
En escalier, vers une attente ;
Par les midis chauffés la marche est haletante,
Mais le repos attend au bout du soir.