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Elle est plus belle et nécessaire
Que le bonheur.
On y prend le conseil d’être grand pour soi-même,
De négliger ce qui est ruse ou stratagème.
Une nouvelle volupté
Surgit du seul effort et de son âpreté.
On ne redoute plus la douleur infinie.
On rejette de soi le doute et l’ironie.
À force de vouloir, on éduque le sort.
L’heure est trop belle, enfin, pour qu’on songe à la mort
Et l’âme où la pensée immensément travaille
Est toujours prête au risque et rangée en bataille.

Et puis, disons encor :