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H. VERGNE ET J. VILLEY.

anhydre S), il ne restera plus, de la courbe des équilibres avec les cristaux d’hydrate, qu’une branche telle que celle figurée en CD sur

Fig. 14.


la figure 14, où elle est fictivement prolongée en pointillé pour comparaison avec la figure 13 [1].

Si l’on soustrait progressivement de la chaleur, le dépôt de sel S pur abaisse le titre de la solution de à . En ce point D, des cristaux d’hydrate apparaissent, et la présence de trois phases en équilibre rend la température invariante à la valeur Si l’on continue à enlever de la chaleur, cela provoque la disparition progressive des cristaux anhydres S au profit des cristaux d’hydrate.

Le point invariant D est appelé point de transition.

Lorsque la disparition du dépôt initial de sel anhydre est complète, le système redevient univariant, et l’enlèvement de chaleur fait à nouveau baisser la température avec dépôt d’hydrate. Cet hydrate, étant plus riche en sel S que la solution, appauvrit progressivement celle-ci suivant la courbe d’équilibre DC. Au point d’eutexie C, on aura

  1. Ce prolongement pointillé, qui correspondrait à des états métastables, n’est pas impossible à réaliser (dans certains cas) en prenant des précautions spéciales.