ou encore, en remplaçant la pression osmotique par sa valeur donnée par la loi de Van’t Hoff,
Or
donc
et ce rapport est une mesure particulière de la concentration de la
solution, où l’on compare le nombre de molécules-grammes du
corps dissous à la masse du solvant ; nous écrirons alors
(26) |
formule propre à donner (d’où la masse moléculaire du corps
dissous) si l’on a mesuré
Un raisonnement analogue permettrait d’évaluer l’abaissement du point de congélation du solvant qu’utilise la troisième méthode d’étude appelée cryométrie. Il y a seulement à remplacer la chaleur de vaporisation du solvant par sa chaleur de fusion et l’on écrira
(27) |
En pratique d’ailleurs, pour utiliser l’ébulliométrie ou la cryométrie à la détermination du poids moléculaire inconnu d’un corps, on n’a pas besoin d’expliciter les coefficients qui figurent dans les équations (26) et (27). On opère par comparaison avec un autre corps de poids moléculaire connu, en utilisant seulement le fait mis en évidence par les formules (26) et (27) et qui est bien connu sous le nom de lois de Raoult : Il y a proportionnalité du déplacement (ou ) à la concentration moléculaire lorsque la masse du solvant est donnée. On mesure alors et dans deux expériences successives où l’on utilise les masses dissoutes et du corps inconnu et du corps de comparaison dont on connaît la masse