Mais la loi de Van’t Hoff
donne alors
(25) | [1], |
formule qui permet, si l’on a mesuré de déterminer , c’est-à-dire
ou encore et par conséquent de calculer la masse moléculaire
du corps dissous connaissant la masse dissoute
La deuxième méthode d’étude, appelée ébulliométrie est d’application beaucoup plus facile, car elle consiste simplement à mesurer avec un thermomètre l’élévation de la température d’ébullition sous la pression atmosphérique normale.
En remarquant que, sur la figure 10, la courbe pointillée, très voisine (faible concentration) de la courbe en trait plein, fui est sensiblement parallèle, on peut confondre le rapport avec le coefficient angulaire de la courbe de tensions de vapeur du solvant pur, donné par la formule de Clapeyron (§ 24) : on peut donc écrire
où est la chaleur latente de vaporisation du solvant à Cette
dernière formule, combinée avec la formule (24) donne, par élimination
de
- ↑ Cette expression prend une forme particulièrement simple si l’on assimile la
vapeur du solvant à un gaz parfait. Alors si est la masse moléculaire
du solvant. D’autre part est son volume moléculaire à l’état liquide.
L’équation (25) devient alors
et, en appelant et les nombres de molécules-grammes de corps dissous et de solvant qui constituent la solution, et remarquant que on obtient
Cette formule très simple montre que l’abaissement relatif de la tension de vapeur est entièrement déterminé par la concentration moléculaire et ne dépend pas de la température (loi de Babo).