Si il y a une équation de trop ; mais le système redevient compatible si, au lieu de se donner arbitrairement les deux grandeurs et on ne se donne plus que l’une d’elles, en considérant l’autre comme une inconnue à déterminer en même temps que les par les équations d’équilibre. Il reste encore une simple infinité d’équilibres possibles correspondant à toutes les valeurs que l’on peut imposer à celle de ces deux grandeurs et que l’on a laissée arbitraire.
Si le système aura encore une solution, à condition de considérer et non plus comme des données, mais comme des inconnues à adjoindre aux Cette solution ne comporte plus alors aucune arbitraire.
En résumé la condition pour qu’il y ait au moins un équilibre possible est donc
Dans le cas limite de l’égalité, cet équilibre ne peut être obtenu que
pour des valeurs bien déterminées de et (et aussi des
divers
22. Variance du système. Règle des phases. — L’expression
qui se présente ainsi définit ce que l’on appelle la variance du
système. Cette notion est très simple à interpréter. La variance représente
le nombre de celles qui peuvent être choisies arbitrairement
parmi les quantités Ces variables une fois fixées,
les valeurs des autres sont déterminées par les équations indiquées
ci-dessus.
La Règle des Phases consiste à classer les systèmes hétérogènes d’après leur variance, ce qui est souvent commode.
Variance négative. — La variance d’un système ne peut évidemment pas être négative ; elle correspondrait à un système irréalisable, ou du moins impossible à conserver en équilibre. On ne peut donc pas avoir Ainsi, un corps pur unique tel que le soufre, qui est connu sous quatre états différents (vapeur, liquide, soufre octaédrique, soufre prismatique), ne peut jamais, à aucune