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H. VERGNE ET J. VILLEY.
et l’équation (11) devient
(12)
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(12)
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D’autre part, l’équation de réaction chimique impose aux masses
qui réagissent d’être proportionnelles à
d’où les relations
(13)
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(13)
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qui permettent d’écrire (12) sous la forme
(14)
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(14)
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On voit sur cette équation que et sont de signes opposés.
Nous sommes donc ici dans un cas où la réaction tend à faire disparaître
le composant que l’on a introduit ; conformément à l’énoncé
hâtif du paragraphe précédent.
Ce résultat aurait pu d’ailleurs se déduire immédiatement et sans
calcul de l’énoncé correct de la loi d’action de masse à et constants,
donné au paragraphe 12 : la réaction consécutive à l’addition provoque
une variation du potentiel chimique de signe opposé à celui
de ce que nous écrivons ou avec nos notations
actuelles Nous savons en effet que, dans un mélange de
gaz parfaits, le potentiel chimique moléculaire d’un composant
quelconque est donné (41.16) par la formule
(15)
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(15)
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qui montre que, lorsque et sont maintenus constants, le potentiel
chimique du gaz d’indice 1 est indépendant des masses des gaz
d’indices différents, puisque ne dépend que du seul nombre
il varie d’ailleurs dans le même sens que donc et sont de
même signe, et la condition entraîne
Mais, si nous considérons maintenant une addition effectuée à
température constante, sous pression totale invariable, cette
même conclusion n’est pas toujours exacte. La loi correcte d’action
de masse (§ 11) s’exprime bien encore par la condition d’inégalité
mais cela n’entraîne plus obligatoirement