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LES VARIATIONS DE L’ÉQUILIBRE THERMODYNAMIQUE.

AA’BB’A. La figure 1 reste utilisable avec la seule modification que les abscisses représentent la variable $p$ au lieu de la variable $\mathrm {T} .$

Considérons le cas où l’évolution complète est réalisée à température constante^[1]. La conclusion est alors très simple parce que la relation d’irréversibilité $\sum {\frac {\delta \mathrm {Q} }{\mathrm {T} }}<O$ du cycle AA’BB’A entraîne pour $\mathrm {T} ={\text{const.}}$, $\sum \delta \mathrm {Q} <0,$ c’est-à-dire que le cycle fermé cède de la chaleur à l’extérieur. Il reçoit donc corrélativement du travail, c’est-à-dire que si nous le représentons dans le diagramme de Clapeyron $(p,\,v)$ accolé au diagramme $(\alpha ,\,p)$ comme l’indique la figure 3, il est parcouru dans le sens opposé au sens de circulation de l’extrémité des aiguilles d’une montre^[2].

Fig. 3.

Cela exige que A’B y soit orienté dans le sens des volumes décroissants ; c’est-à-dire que le sens de la réaction provoquée par une augmentation de pression est celui qui fait décroître le volume à température constante, et inversement.

C’est la loi du déplacement de l’équilibre par variation de pression (Loi de Le Chatelier).

1. Il est symétrique du cas de la variation de température à pression constante.
2. Ce résultat est indépendant du sens de circulation dans le diagramme $(p,\,\alpha ).$