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H. VERGNE ET J. VILLEY.

donne

$\alpha _{1}+\alpha _{3}+{\frac {{\frac {1}{2}}\mathrm {M} _{1}}{{\frac {1}{2}}\mathrm {M} _{1}+{\frac {1}{2}}\mathrm {M} _{2}}}\alpha _{5}={\frac {\mathrm {M} _{1}}{\mathrm {M} _{1}+\mathrm {M} _{2}}}$

et

$\alpha _{2}+\alpha _{4}+{\frac {{\frac {1}{2}}\mathrm {M} _{2}}{{\frac {1}{2}}\mathrm {M} _{1}+{\frac {1}{2}}\mathrm {M} _{2}}}\alpha _{5}={\frac {\mathrm {M} _{2}}{\mathrm {M} _{1}+\mathrm {M} _{2}}}$

ou

(62)

$\alpha _{1}+\alpha _{3}=k_{1}(1-\alpha _{5})$(62)

et

(63)

$\alpha _{2}+\alpha _{4}=k_{2}(1-\alpha _{1}).$(63)

Ces deux équations ne s’ajoutent pas à l’équation (61), mais elles la contiennent évidemment, la conservation des masses de chaque espèce d’atomes entraînant celle de leur somme.

Ces premières équations ne font pas intervenir la température $\mathrm {T} _{1}.$ Celle-ci figurera directement dans l’équation qui exprime la conservation de l’énergie au cours de la réaction adiabatique réalisée à volume constant.

Cette équation s’obtiendrait en écrivant que l’énergie interne totale du mélange de ${\frac {k_{1}}{\mathrm {M} _{1}}}$ molécules de X² et ${\frac {k_{2}}{\mathrm {M} _{2}}}$ molécules de Y² à $\mathrm {T} _{0}$ est égale à l’énergie interne globale du mélange final à $\mathrm {T} _{1}$ contenant ${\frac {\alpha _{1}}{\mathrm {M} _{1}}}$ molécules de X², ${\frac {\alpha _{2}}{\mathrm {M} _{2}}}$ molécules de Y², ${\frac {\alpha _{5}}{\mathrm {M} _{5}}}$ molécules de XY, ${\frac {\alpha _{3}}{\mathrm {M} _{3}}}={\frac {\alpha _{3}}{{\frac {1}{2}}\mathrm {M} _{1}}}=2{\frac {\alpha _{3}}{\mathrm {M} _{1}}}$ molécules de gaz monoatomique X, et $2{\frac {\alpha _{4}}{\mathrm {M} _{2}}}$ molécules de gaz monoatomique Y.

La température intervient encore, mais d’une façon très compliquée, dans les équations qui expriment la permanence statistique du nombre de molécules de chaque espèce, en écrivant que le nombre des molécules de l’espèce considérée qui se détruisent par unité de temps est égal à celui des molécules qui se reconstituent.

Considérons par exemple les molécules XY, on peut concevoir qu’elles se détruisent par simple dissociation spontanée, ou par suite de leurs chocs avec les projectiles de l’une des quatre autres