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La scène est divisée en deux parties.

La partie supérieure représente l’intérieur du temple de Vulcan resplendissant d’or et de lumières. La partie inférieur représente une scripte ; de longues files de piliers taillés dans le roc se perdent dans l’obscurité.

Radamès, dans la crypte ; Aïda. Il est sur les degrés de l’escalier par lequel il est descendu. Au-dessus deux prêtres scellent la pierre qui ferme l’entrée du souterrain.

RAD J’entends sur moi le marbre qui retombe Oui, c’est ici ma tombe. Je ne dois plus revoir les cieux, Je ne dois plus te voir, Aïda !… toi, si chère… Où donc es-tu ? sois donc heureuse sur la terre, Ignore au moins quel fut mon sort affreux. [Il entend un soupir et distingue un forme indécise dans l’obscurité.] Mais qu’entends-je ? Est-ce un spectre, un fantôme ? je crois Que c’est un être humain… Ciel ! Aïda !…

AÏDA C’est moi…

RAD Dans ce sépulcre !… toi !…