Il regarda autour de lui.
Puis ses yeux se posèrent sur un petit point noir dans le lointain…
— Ce doit, dit le vieux Couturier, être la bourgade…
Elphège avait raison.
C’était bien Squeletteville.
Les 2 cowboys y entrèrent une trentaine de minutes plus tard, au trot de leur chevaux…
Assis dans le bureau du poste, Verchères et Arthur, entendant le trot des 2 bêtes se rendirent à une fenêtre.
En voyant Fred Mallette, Arthur s’écria :
— Mais c’est Sam Lortie. Vite, chef, allons l’arrêter…
— Non.
J. B. ajouta :
— Tu ne connais pas certains détails de cette affaire. Lortie peut bien être un outlaw, un renégat, mais il est aussi le meilleur tireur au pistolet et à la carabine que j’aie connu. L’arrêter ou du moins tenter de l’arrêter comme tu me le proposes signifierait la mort certaine…
Arthur regarda le chef.
Curieusement.
Bizarrement.
J. B. dit :
— Tu me soupçonne, Arthur ; ce n’est pas juste de ta part. Tu ne connais pas tous les éléments du problème…
— Mais dites-moi…
— Tout ce que je te dirai, c’est ceci : Il y a dans cette affaire un secret grave, si grave même que je ne puis te le révéler.
— Et c’est ce secret qui vous pousse à attendre, attendre, et à ne pas saisir l’occasion par les cheveux…
Baptiste sourit :
— C’est que l’occasion est chauve.
Pendant ce temps les chevaux de Fred et d’Elphège avaient continué leur course à travers l’unique rue de la bourgade.
— Whoa.
— Whoa.
Les 2 cowboys sautèrent de monture et attachèrent les bêtes à l’un des poteaux placés là dans ce but.