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Et des autres outlaws qui infestaient l’Ouest canadien.

J. B. regarda le cavalier du P. E.

— Tiens, tu tombes bien, Arthur, dit-il.

Arthur était vêtu d’un casque de bête puante, d’un gilet de chevreuil, de culottes de buffalo et de bottes bâtardes.

Sa jeune figure était bonne et douce.

Mais il y avait dans ses yeux des lueurs d’acier.

Lueurs dangereuses pour ses ennemis.

Il dit :

— Je tombe bien ? Que voulez-vous dire ?

— J’ai une lettre de prime importance à faire délivrer le plus vite possible au chef de la royale montée.

— À Bytown ?

— Oui.

Arthur tendit la main :

— Bien, monsieur Verchères, soyez sûr que votre missive sera à bord de la diligence Winnipeg-Toronto-Bytown lors de son prochain départ.

Il questionna :

— Comment vont les choses ici ?

— Mal.

Baptiste expliqua :

— Tu connais Israël et Dizzy Bartlett ?

— Les frères ranchers… ?

Arthur commenta :

— Je ne donnerais pas le bon Dieu sans confession à ces deux gas-là.

— Ni moi non plus.

J. B. reprit :

— Tu connais de même le voisin des Bartlett, Roger Godin ?

— Oui, Roger, c’est du vrai bon monde ça…

— C’ÉTAIT du monde…

— Vous voulez dire que…

— Roger est mort assassiné par Sam Lortie…

— Le cowboy contremaître du ranch Bartlett ?

— Oui.

— Mais qu’est-ce qui vous fait dire que Lortie est l’assassin ?

— Il s’est enfui et est disparu mystérieusement.

Arthur demanda :