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Actuellement, risquant le tout pour le tout, il est certainement embusqué près de la cabane au squelette.

Verchères approuva le raisonnement :

— Tu n’as probablement point tort, mon jeune… Il va tirer, le salaud… Il ne faut pas qu’il atteigne quelqu’un du possé…

Il demanda :

— Que ferais-tu, toi, Fred ?

— Il n’est nullement besoin du possé près de nous. Son rôle devrait être d’encercler le bandit dès qu’il aura été repéré.

— Bien.

Verchères donna aux ranchers et cowboys l’ordre de tirer de l’arrière.

Le groupe d’avant se composait de :

Louisette,

Fred,

Baptiste.

Pomerleau.

Et Arthur.

Ils avançaient lentement.

Prudemment.

Louisette les guidait.

Leur faisant suivre un chemin ondulatoire comme les pas d’un ivrogne.

À la fin elle dit :

— Voyez-vous ce point noir là-bas ?

— Oui.

— Oui.

Oui…

— Qu’est-ce ? demanda Pomerleau.

— C’est la cabane au squelette.

— LA CABANE ?

— Mais oui.

Éberlué J. B. vit le détective privé s’éloigner au grand galop, en direction de la cabane en question.

— L’imbécile !

Fred approuva :

— En effet il est bête comme ses pieds, le gas !

Un coup de feu retentit.

C’était justement ce qu’attendait Baptiste.

Il ne regarda pas tomber Pomerleau.

Non.

Il scruta l’horizon.