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— Et c’est toi qui as mal fait la djobbe en laissant vivre Arthur qui devient de jour en jour un témoin de plus en plus alarmant.

— HAUT LES MAINS !

Les 2 Bartlett se retournèrent, mus par la surprise.

La stupeur.

Baptiste Verchères était devant eux.

Ses colts aux poings.

Il dit :

— Au nom de la loi, Israël et Dizzy Bartlett, je vous arrête.

— Pourquoi ?

— Pour avoir eu complicité avant le fait dans l’assassinat de Roger Godin, dans le hold-up du poney-express, dans l’incendie du ranch Godin et enfin pour avoir fait chanter Louisette, la fille de la victime…

— Vous n’avez pas de preuves.

— Non, hem ? Eh bien, je n’ai pas perdu un seul mot de votre conversation avec le faux Lortie. Cette preuve est suffisante pour vous faire pendre une bonne douzaine de fois chacun.

J. B. dit :

— Fred… ?

— Oui, chef…

— Désarme les deux bandits et, tiens, prends cette paire de menottes et emmenotte-les l’un à l’autre…

Quand ce fut fait, J. B. ordonna :

— Venez les forbans.

Israël protesta :

— Pas à pied jusqu’au village ?

— Oui, à pied jusqu’au village, vous l’avez dit !

Avant de partir, Baptiste dit amicalement et avec un sourire :

— Quand tu auras besoin de moi tu n’auras qu’à hennir. Un petit coup, un moyen et un gros.


CHAPITRE VII

LOUISETTE, LORTIE ET FRED


Quand Louisette vit Fred entrer dans la grange, elle lui dit vivement

— Cachez-vous là, mon chéri.

Elle lui indiquait le foin.

— Mais…