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Sa bouche s’ouvrit, grande, prête à lancer le cri hystérique…

Au moment où elle allait crier, Louisette réussit à se reconquérir.

Elle murmura à voix basse.

— Vous n’êtes pas Sam Lortie…

— Mais non.

— Qui êtes vous ?

— Un ami.

Un silence.

Un silence long.

— Très long.

Puis soudain les yeux de Louisette se remplirent d’une espèce de message mystérieux, imprécis.

Leurs 2 regards se joignirent.

Tout à coup elle cria :

— À terre vite !

Il obéit instantanément

Comme son corps atteignait le foin, une balle siffla au dessus de lui.

Il roula.

Roula.

Hors d’atteinte.

Alors il entendit le bruit de pas qui fuyaient.

Un silence.

Encore !

Puis un cheval s’éloigna au galop.

Louisette dit à voix haute :

— Vous pouvez vous montrer, il est parti.

Ce fut le vieil Elphège qui parla :

— Qui IL ? Est-ce un autre secret et dois je de nouveau cracher ma chique ?

Fred sourit :

— Le coup de feu ne te l’a pas fait avaler par hasard ?

Le gorgoton de Couturier s’agita :

— Ça parle au diable, je l’ai avalée, c’est bien trop vrai !

Mallette répéta :

— Qui IL ?

Louisette fit :

— Mais Sam Lortie…

— Comment ? Êtes vous associée avec l’assassin de votre père ?

Les yeux de Louisette se remplirent de larmes :

— Je suis forcée, dit-elle.