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Narcisse, lui, dit :

— C’étaient le rancher et ses garçons qui me poursuivaient.

— Leurs noms ?

— Arthur Cabby, le père…

— Et les fils ?

— Raymond et Rosario.

— Qu’est-il arrivé au juste avant la fusillade ?

— Hier matin nous avons trouvé un trou dans la clôture qui sépare les 2 ranchs. Il y avait 11 boucs et 17 chèvres de morts. Nos bêtes avaient été attaquées par un taureau en galvaude…

— Un taureau de Cabby ?

— Oui.

S’adressant au vieil Onésiphore, J. B. demanda :

— Alors que fîtes-vous ?

— Nous réparâmes notre clôture. Et je laissai Narcisse en sentinelle sur les lieux. Pour le reste, parle, Narcisse.

Celui-ci s’exécuta.

Il s’endormit sur sa garde.

Quand il s’éveilla il vit les 3 Cabby en train de démolir la clôture et de souxer un taureau dans le troupeau de chèvres.

Il fit ce qu’il était en plein droit de faire.

Il tira.

Et tua le taureau.

Puis il sauta en selle.

Et déguerpit.

Poursuivi par les 3 Cabby.

Narcisse termina :

— C’est tout. Vous savez le reste.

J. B. ordonna :

— Tous les 5, en selles.

Le vieux Rioux demanda :

— Où allons-nous ?

Interviouer Cabby père.

— OH !


CHAPITRE III

L’INTERVIOU


La petite troupe approcha de la maison principale du