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Puis trois autres points parurent.

Mobiles eux aussi.

Verchères dit :

— Descendons de monture.

Quand ils eurent fait ça, J. B. ordonna :

— Couchons nos chevaux et cachons-nous nous-mêmes dans la brousse.

Carabines en mains, embusqués derrière leurs montures qui les protégeaient, ils regardèrent.

Les 4 points noirs s’étaient précisés.

Étaient devenus 5 cavaliers.

On n’entendait point encore les détonations, mais on voyait les petites poffes de fumée des 3 armes à feu des poursuivants.

La situation s’éclaircissait.

Il n’y avait plus de doute.

Le premier cavalier fuyait les trois autres.

UN contre TROIS.

Tout homme digne de ce nom a un penchant naturel pour le plus faible…

Mais le fuyard était peut-être un outlaw.

Et le trio poursuivant était-il partie d’un possé ?

J. B. décida de prendre une chance…

D’apeurer les poursuivants.

Sans leur faire de mal.

Puis d’arrêter le fuyard.

Et d’avoir un mot avec lui.

Il dit :

— Ne tire pas, Aiglon, laisse-moi faire.

Il visa longuement.

Tira…

Le chapeau 10-gallons du premier poursuivant tomba troué.

Quand il eut perforé le 2e chapeau, les trois poursuivants décidèrent qu’ils en avaient assez.

Firent faire demi-tour à leurs montures.

Et devinrent eux-mêmes fuyards.

— HAUT LES MAINS !

L’AIGLON et Baptiste n’avaient pas vu le vieux et le jeune homme s’approcher par en arrière.

Le vieillard ajouta :