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La vallée de la mort
Roman de cowboys par PAUL VERCHÈRES


« Les chevaux et le bétail détestent l’odeur des boucs et des chèvres. »
J. B. Verchères.


PROLOGUE


Baptiste Verchères, le roi des cowboys canadiens-français de l’Ouest et le chef de police de Squeletteville, venait originellement d’un petit village situé non loin de Québec.

Or donc si l’on consulte l’histoire du Canada, on voit qu’en 1856, les sauvages des territoires au delà du Sault-Ste-Marie, avec les Pieds-Noirs en tête, se révoltèrent contre la double autorité du haut et du bas Canada, massacrant tous les blancs, et semant le carnage et la mort partout.

À Montréal, Québec et Toronto on leva une forte armée de miliciens volontaires qui partirent pour l’ouest, sous le commandement du général Cleghorn, afin de mâter les indiens.

J. B. était capitaine dans cette force expéditionnaire.

C’est ainsi qu’il fit connaissance avec l’Ouest et ses cowboys.

La lutte dura 18 mois.

Enfin le chef des pieds noirs, AIGLE ROUGE et ses guerriers sauvages tombèrent dans une embuscade.

Habilement attirés par la compagnie de soldats que commandait J. B., les indiens et Aigle rouge entrèrent dans la vallée de la mort.

Cette vallée subséquemment et pour cause baptisée ainsi, était le guet-apens le plus naturel du monde.

Située au nord du Manitoba, elle était encerclée de petites montagnes qui faisaient clôture parfaite, excepté à un endroit, la seule issue.

Le siège dura 5 semaines.


Ce fascicule est publié à Montréal par Police Journal Enreg., 1130 rue Lagauchetière Est, Montréal. Tous droits réservés 1948 par l’éditeur. Les noms des personnages de ce roman sont fictifs et ont été choisis au hasard.