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— Ensuite ce sont peut-être des amis.

Verchères ordonna :

— HALTE !

Le cocher obéit.

J. B. dit alors :

— Restez tous ici. Je sors seul.

Lagueux allait protester.

Mais le chef de Squelletteville le boucha à la mode indienne :

— J’AI DIT !

Il sauta dans la plaine, pendant que deux colts apparaissaient comme par magie dans ses mains.

Les trois cavaliers approchaient…

Approchaient…

Verchères rattacha ses armes à sa ceinture.

Il venait de reconnaître les 3 gars.

— Eh, vous autres dans la diligence, sortez, ce sont des amis qui s’en viennent.

Ils ne se firent pas prier.

Le premier cavalier à arrêter fut Narcisse Rioux.

Suivi de près par son frère Adhémar.

Et par le père Onésiphore.

J. B. demanda :

— Qu’est-ce qui se passe ?

Onésiphore répliqua :

— Nous sommes ruinés…

— Comment ça ?

— On vient de nous voler pratiquement tout notre troupeau de chèvres et de boucs…

— ON ? Qui on ?

— Les Cabby, je suppose…

Onésiphore répondit :

— Peut-être, mais nous n’en savons rien.

Il expliqua son ignorance :

— Ils étaient une vingtaine d’outlaws, tous vêtus de blanc et la tête recouverte d’une cagoule de même teinte.

Adhémar plaça son mot :

— Nous allions justement vous voir, chef Lagueux.

— Bon, fit Verchères, je crois connaître ce qui va se passer d’ici quelques minutes.

— Quoi ?