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À leur arrivée une grosse forme vêtue d’une longue mante et d’une cagoule blanches, sortait.

Pied-de-Biche se saisit de la mante.

Tira.

Un morceau de toile blanche lui resta dans la main.

La forme s’enfuit, galopant dans la nuit.

Les indiens entrèrent et découvrirent les deux morts.

L’Aiglon avait été étranglé avec une fine cordelette de soie.

Voilà pourquoi ils avaient baptisé l’assaillante l’ÉTRANGLEUSE BLANCHE.

L’Étrangleuse.

Pourquoi pas l’Étrangleur ?

Parce que, dans sa longue robe blanche, la forme avait l’air d’une femme et non d’un homme.

Ils sortirent, indiens et chefs.

Les premiers avaient apportés les 2 cadavres sur une troisième monture.

Charlie demanda :

— Qu’allons-nous en faire ?

J. B. suggéra.

— Les indiens pourraient aller reporter les restes du vieux chef dans sa sépulture violée de la vallée.

— Oui, et l’AIGLON ?

— Celui-là nous le gardons.

— Ici ?

— Oui.

— Pourquoi ?

— Parce que nous en aurons besoin comme corpus delicti dans la cause de meurtre centre l’étrangleuse blanche.


CHAPITRE IX

LE GÉRANT DE BANQUE


— Entrez.

Verchères tourna la poignée.

Et poussa la porte.

Le gros, grand et jovial gérant de la succursale d’Orcité de la banque du Manitoba, leva les yeux et toisa son interlocuteur du regard.

— Pour vous, monsieur ?

— C’est pourtant vrai ; vous ne me connaissez pas ; alors