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au crime. Qu’allons-nous faire maintenant ?

— Retourner à Orcité et attendre…

— Attendre quoi ?

— La lettre du général Cleghorn…

Mais les événements incontrôlables allaient se précipiter…

Jusqu’au…


CHAPITRE VIII

… DRAME !


Le lendemain matin, comme les 2 chefs jasaient, deux indiens pieds-noirs entrèrent au poste.

Ils s’identifièrent comme ŒIL DE BOUC et PIED DE BICHE.

Verchères leur demanda sévèrement :

— L’AIGLON ne vous a-t-il pas averti de ne point quitter votre réserve ?

— Oui, mais…

— Mais… ?

— Mais quoi ? — L’AIGLON, notre grand chef est mort…

— MORT ?

— Oui, assassiné par l’étrangleuse blanche.

Pied de Biche dit :

— Il y a aussi autre chose.

— Quoi ?

— Le cadavre décomposé d’AIGLE ROUGE reposait près de celui de son fils.

— Vous êtes sûrs qu’il s’agit bien d’Aigle Rouge ?

— Oui.

— Comment ?

— Nous avons reconnu comme siens les vêtements qui restaient.

J. B. interrogea.

Lagueux questionna.

Peu à peu les fragments du récit prirent leurs places comme les pièces d’un casse-tête…

La nuit précédente, Pied de Biche et Œil de Bouc avaient été éveillés par un cri d’horreur.

La plainte d’épouvante venait du wigwam de l’Aiglon.

Ils se précipitèrent.