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— Ah, tiens…

— Oui, importante et urgente, même… Charlie ?

— Quoi ?

— Tu n’aurais pas un massager sûr qui pourrait me porter cette lettre à la diligence postale Winnipeg-Toronto ?

— Mais oui.

Il appela :

— Landry ?

Un jeune constable entra.

Et demanda :

— Qu’y a-t-il, chef ?

— Tiens, prend cette lettre, selle le meilleur cheval de notre écurie, et va à Winnipeg porter la missive à la diligence des postes.

Verchères intervint :

— En cas d’une attaque toujours possible, brûle la lettre sans perdre une seule seconde…

— Tu comprends bien ?

— Oui.

— Alors ouste !

Landry sortit !

Quelques instants après, les 2 chefs quittaient à leur tour le poste de police.

Montaient sur leurs chevaux.

Et sortaient de la bourgade…

Le voyage se fit sans incidents.

Avec précautions ils traversèrent la gorge qui constituait la seule et unique entrée à la vallée de la mort.

WHOA.

Les 2 bêtes s’immobilisèrent à cet ordre de Verchères.

— D’ici là nous marchons, dit ce dernier.

— Pourquoi ?  ?

— Pour ne pas mêler les pistes de sabots de chevaux.

Il ajouta :

— Si pistes il y a.

Alors il se mit à ramper par terre.

Près de la gorge.

Une vingtaine de minutes plus tard il se releva et dit :

— Il n’y a plus aucun doute dans mon esprit…

— Que signifies-tu par là

— Que l’AIGLON et ses pieds-noirs sont innocents…