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— Assieds-toi, Sandy, dit le sergent en regardant significativement le chef de police de Squeletteville.

Celui-ci dit :

— Tu connais quelques-uns des chevaliers de la nuit ?

— Mais non…

— MENTEUR ! Tu as été vu avec deux d’entre eux à Winnipeg.

Claude Robitaille insista :

— Inutile de nier, nous avons toutes les preuves en mains. Tu es du complot.

— Quel complot ?

— Tu ne vas pas jouer au finfin avec nous, hein ? Parle ou il va t’en cuire.

— Je ne parlerai pas.

— Bien.

Le sergent se leva :

— Sandy Marlowe, au nom de la loi je t’arrête.

— Pourquoi ?

— Sous l’accusation de complicité dans un incendie criminel et dans le meurtre du rancher Abel Marceau… Churchman, place le prisonnier en cellule.

Le constable le désarma.

Le fouilla.

Et le coffra.

J. B. dit à son camarade :

— Maintenant il faut qu’il s’évade.

— Pourquoi ?

— Pour que nous puissions le suivre en cachette ; sans aucun doute il va nous conduire au grand chef du complot.

— C’est plein de bon sens.

Churchman entra et dit :

— Sandy demanda un paquet de tabac à cigarettes.

— Va lui en acheter un, ordonna Robitaille. Ouvre ensuite distraitement la porte de sa cellule et laisse-le s’évader. Tu comprends bien ?

Churchman eut un petit sourire entendu :

— Oui, fit-il.

Baptiste se leva.

— Où vas-tu ?

— Seller mon cheval.

— Moi aussi, dit le sergent.