Il ricana une 2e fois.
Mais obéit tout de même.
Quand il eut terminé, il tendit les deux papiers au chef de police de Squeletteville.
Baptiste compara.
Et dit :
— Marlowe, vous êtes exonéré. Maintenant, vous pouvez nous quitter…
CHAPITRE VI
LA SECONDE ASSEMBLÉE
Dans le bureau du sergent, à part celui-ci et Baptiste, il y a là présents :
Buck Martin.
Alain Gradier.
Son fils…, Slime.
Et Natole Pomerleau.
Le sergent Robitaille dit aux ranchers :
— Vous êtes tous au courant de l’incendie criminel du ranch Merceau et de la mort violente de ce dernier… ?
Buck Martin fit :
— Criminel… ? Violente… ?
Baptiste le regarda…
Martin mesurait plus de 6 pieds.
Il se dégageait de sa personne une force physique sûre d’elle-même et un je ne sais quoi de raffiné…
Verchères lui dit :
— Oui, l’incendie est criminel, ayant été allumé par les chevaliers de la nuit ; et la mort a été violente puisque ce n’est pas un homme que les flammes ont consumé, mais un cadavre.
Buck objecta :
— Mais dans l’état actuel des restes mortels, aucune preuve positive d’identification ne peut être faite. Qui, en effet, peut jurer que l’amoncellement d’os calcinés a été Abel Merceau ?
Baptiste observa, légèrement railleur :
— Vous parlez comme un homme instruit, mon ami, et aussi comme un détective de l’est, de Montréal par exemple…
Martin dit en souriant jovialement :