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Marlowe haussa les épaules et dit :

— Correct, correct ! Je vous suis.

Ils s’assirent tous les trois dans le bureau de Robitaille.

Baptiste demanda :

— Expliquez-nous votre accusation de traquenard.

Sandy fouilla dans ses poches.

En sortit un bout de papier.

Le déplia.

Et lut :

« À SANDY MARLOWE,
Chef des cowboys en grève ;
Marlowe,
Il faut que cette grève dure jusqu’à ce que tu reçoives un ordre contraire des chevaliers de la nuit.
Les C. de la N. »

Verchères dit :

— Voulez-vous me passer ce papier, Marlowe ?

Silencieusement Sandy le lui tendit.

— Maintenant, fit Verchères, passe-moi le tien, Claude.

Baptiste examina les deux papiers.

Longuement.

À la fin il dit :

— Il n’est pas nécessaire d’être graphologue pour pouvoir affirmer sans souci d’erreur que ces deux papiers ont été écrits par la même personne.

Délibérément, il ajouta en présence de Marlowe :

— Il ne nous reste plus qu’à obtenir des échantillons d’écritures des cowboys et des ranchers pour trouver l’auteur de ces deux notes anonymes…

Sandy ricana :

— Vous oubliez quelque chose, l’ami…

— Quoi ?

— Dites plutôt « qui » ; vous oubliez les chevaliers de la nuit…

— Non, non, n’allez pas croire que je les oublie ; si nous ne trouvons pas le coupable parmi les cowboys et les ranchers, nous nous attaquerons alors aux mystérieux chevaliers.

Le sergent intervint :

— Nous allons commencer par vous, Marlowe ; asseyez-vous à mon pupitre et écrivez mot à mot le texte de votre note des chevaliers.