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— Ce n’était donc pas une plaisanterie que cet avertissement des chevaliers de la nuit.

— Non, certes.

— Entrons au poste.


CHAPITRE IV

LA PROPOSITION DE BAPTISTE


Verchères dit :

— C’est le temps de tchéquer.

— Tchéquer ?

— Oui vérifier tes listes de cowboys avec celles de tes hommes.

Ils vérifièrent.

Puis…

Ô stupéfaction !

Tous…

Tous les cowboys avaient passé la nuit dans la bourgade.

C’était indubitable.

Ce n’étaient pas eux les chevaliers.

Verchères dit avec une apparente satisfaction :

— Je m’en doutais un peu.

— HEIN ? explosa Claude.

— Laisse faire, je me comprends…

Baptiste dit :

— J’aime les marchés clairs, moi. Suis-je en charge de cette affaire, ou si c’est toi, Claude ?

Celui-ci répliqua :

— Connaissant tes ressources, Verchères, je suis prêt à t’obéir.

— Sans poser de questions ?

— Sans poser de questions.

— Aveuglément ?

— Aveuglément.

— Bien. D’abord, envoie chercher tous les ranchers.

— Martin, Pomerleau et Gradier ?

— C’est ça.

— Et puis… ?

— Convoque immédiatement une assemblée de tous les cowboys en grève.