du canal inférieur, la surface de l’eau en K est d’un ou deux pieds au-dessous du courant inférieur FL[1]. L’eau en F tend à refluer et à descendre par FK, mais le courant, par son action latérale l’emporte continuellement, et ne lui permet pas de se glisser jusqu’en K. Si l’on pratique une ouverture G dans les parois latérales de la conduite, on pourra y faire écouler les eaux d’une campagne plus basse que le courant du canal inférieur FL. J’ai proposé une fois, avec quelques-uns de mes collègues, dans une commission, l’application de ce principe à un cas de pratique ; on a adopté le projet, et l’écoulement y réussit très-bien.
La conduite rectangulaire DBFC doit être prolongée d’une certaine quantité le long du canal inférieur, autrement l’eau pourra refluer de F en K, et mettre un obstacle à l’écoulement par G. Les meuniers connoissent l’utilité de ce prolongement ; l’expérience leur a appris que ce prolongement empêche dans les crues que les eaux ne regorgent aussi-tôt dans la conduite, et n’arrêtent le mouvement de la roue extérieure. Pour cela ils
- ↑ On avoit déjà remarque cet abaissement de niveau en K. Guillielmini, dellia natura dè Fiumi, cap. 7, fig. 46. Bossut, art. 721.