tre toujours plus grand que l’orifice auquel il est appliqué, il retarderoit cependant de beaucoup la dépense, s’il est variqueux. C’est une circonstance très-intéressante, à laquelle peut-être on n’a pas assez pris garde dans la construction des machines hydrauliques. Il ne suffit pas d’y éviter les coudes et les rétrécissemens, on perd quelque fois, par un gonflement intermédiaire, tout l’avantage qu’on s’étoit procuré par d’autres dispositions ingénieuses des parties de la machine.
PROPOSITION VIII.
L’académie de Toulouse, en 1791, invita les physiciens à déterminer la cause et la nature du vent que l’on produit par la chûte d’eau, dans certaines forges. Je me propose de développer ici l’action complète de ce genre de soufflets, et de rechercher quelle en est la meilleure construction. Kircher est le premier que je sache qui ait expliqué le vent produit par les chûtes d’eau[1] ; Bar-
- ↑ Mundus subterr. lib. 14, c. 5, édit. de 1662.