AVANT-PROPOS.
L’appareil, dont j’ai fait usage dans la plupart des expériences, est le même que celui de Poleni[1] ; il est dessiné dans la figure ière. : le réservoir X, de forme conique, a le diamètre de 40 pouces en CE et de 30 en OP. FP est une large plaque de cuivre, dont le plan est perpendiculaire à l’horizon ; elle est appliquée à l’intérieur de la paroi du réservoir ; la soupape FS, mue par le manche K, va, s’appuyer au-dessus de F contre la paroi du vase, afin de ne point gêner le concours des particules du fluide contenues dans le réservoir à l’ouverture P. J’ai appliqué à cette ouverture différens ajutages, selon l’exigence des cas. Les tuyaux, que j’y ai adaptés étoient formés de bandes de fer-blanc, de la meilleure espèce ; l’union longitudinale des deux côtés de la bande étoit faite par le contact immédiat des coupes ; le tout étoit exécuté avec soin. Lorsque l’ouverture étoit percée en mince paroi, l’épaisseur du bord n’excédoit pas un quart de ligne.
- ↑ De Castellis. Ce traité est réimprimé dans le vol. III de la collection des auteurs hydrauliques, à Parme.