Page:Venard - Memoires de Celeste Mogador - vol 1 1858.djvu/51

Cette page n’a pas encore été corrigée


III

MON BEAU-PÈRE

(Suite).


Pendant qu’on éconduisait ainsi mon cher beau-père, nous courions à perdre haleine.

Nous n’étions pas encore entrées dans la bou- tique que ma mère criait :

— J’ai ma fille, cachez-nous, ou nous sommes perdues.

Chacun m’embrassa ; mon chien accourut me lécher, et me fit tomber à force de caresses.

— Voyons, nous dit M. Pomerais, il s’agit maintenant de vous trouver une retraite sure : ici, vous seriez trop exposées. Je vais vous adresser à un de mes amis qui est fabricant en gros. Je vais