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fait ces observations restent muets à l’endroit des lésions produites sur l’encéphale par ces processus morbides, c’est probablement parce qu’il n’y en avait pas.

Enfin il arrive quelquefois qu’à l’autopsie de chevaux immobiles, on ne trouve rien qui puisse expliquer l’existence de cette affection. Mais, comme nous l’avons déjà dit, ce peut être dû au défaut de développement des organes encéphaliques, et la substance cérébrale serait alors comprimée par ses parois propres. Il serait important que les vétérinaires observateurs, qui rencontrent des cas pareils, donnent une description exacte de la conformation du sujet, afin qu’on puisse faire disparaître l’immobilité de cette classe des névroses, qui, à proprement parler, n’en est pas une, puisqu’elle contient des maladies dont la nature est inconnue et différant beaucoup entre elles. L’immobilité, comme nous venons de le voir par l’examen de ses symptômes et de son anatomie pathologique, pourrait être regardée au moins comme étant très analogue à l’idiotisme de l’homme, si elle ne lui est pas identique.

Cette maladie, qui était autrefois classée, en médecine humaine, parmi les névroses, en a été retranchée aujourd’hui par suite des études plus approfondies qui ont été faites sur elles.


PRONOSTIC


Considérée d’une manière générale, l’immobilité est d’une gravité extrême, et il est bien rare que l’animal