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Les partisans de la doctrine de Gall, qui localisent chacune des facultés dans une des circonvolutions cérébrales, se demandent comment il peut se faire que l’accumulation de sérosité dans les ventricules, qui n’exerce qu’une destruction partielle du cerveau, puisse faire perdre toutes les facultés à l’animal qui en est atteint. Aussi ils n’admettent pas que l’hydrocéphale puisse faire développer tous les symptômes de l’immobilité ; tout au plus si elle pourrait en produire quelques uns, qui ne seraient autres que l’abolition des facultés propres aux circonvolutions détruites par la compression. Mais cette prétendue science de la phrénologie n’a jamais existé que dans le cerveau de ceux qui l’ont inventée ; les expériences de Flourens et de Colin prouvent qu’elle n’existe pas ; elle n’est, du reste, admise aujourd’hui par aucun physiologiste. Si par l’expérimentation on exerce une seule circonvolution, on ne détruit pas une seule faculté, mais toutes s’affaiblissent.

Il en est de même lorsqu’on exerce le cerveau à la surface seulement. Toutes les facultés s’affaiblissent de plus en plus à mesure que la quantité de substance enlevée est plus grande ; elles disparaissent complètement quand le cerveau est détruit en entier. Il est fort probable que ce que l’on obtient par l’expérimentation se produise aussi dans l’état pathologique, et l’accumulation de sérosité dans les ventricules du cerveau, qui comprime la substance cérébrale, amène sans doute la paralysie de celle-ci, et par suite la perte des facultés qui lui sont propres. Maintenant il