duits. On pourra peut-être par ce moyen reconnaître des faits qui ont pu échapper à l’investigation des observateurs dans les conditions imparfaites ou insuffisantes où ils étaient placés.
Si nous cherchons maintenant à interpréter les symptômes par lesquels l’immobilité se caractérise, nous verrons que c’est surtout par l’abolition des facultés intellectuelles et sensuelles ; car en effet l’impossibilité dans laquelle l’animal se trouve d’exécuter certains mouvements, indique qu’il n’a plus la volonté de faire ce qu’il veut ; la désobéissance aux commandements, alors qu’autrefois il faisait tout ce qu’on lui ordonnait, prouve qu’il a perdu le jugement parce qu’il ne comprend plus ce qu’on lui dit de faire ; il a eu un mal, perdu l’intelligence. Les heurts qu’il éprouve contre les obstacles qu’il n’a pas su éviter indique encore qu’il a perdu l’instinct de la conservation ; l’arrêt de la mastication et son état de somnolence, les facultés sensionnelles. En résumé, nous voyons donc que l’immobilité n’est produite que par l’abolition ou la diminution de la mémoire, de l’intelligence, de l’instinct et des sensations, facultés qui font du cheval l’être le plus indispensable au point de vue des services qu’il peut rendre à l’homme, services qu’il ne peut plus effectuer quand il a perdu ses facultés. Or, toutes les fois que ces facultés ne se manifesteront pas dans leur état physiologique, il faudra rechercher quelle