majorité des circonstances, ces paralysies n’existent pas et ses symptômes sont alors exactement les mêmes que ceux de l’immobilité, avec des accès qui sont en tout semblables dans l’un et l’autre cas.
Nous avons soigné, au mois de juillet 1875, un cheval atteint de méningo encéphalite aiguë ; cet animal semblait parfaitement guéri, mais dans le courant de l’année 1876, il fut plusieurs fois conduit à la clinique, et tous ceux qui ne connaissaient pas les antécédents de l’animal le déclaraient immobile. Ce n’est que lorsque le propriétaire avoua qu’on l’avait soigné pour un vertige l’année précédente, qu’on supposa que la méningo encéphalite aiguë était passée à l’état chronique ; mais on ne trouva aucun autre signe qui put différentier le vertige chronique de l’immobilité.
Il arrive quelquefois, quoique assez rarement cependant, qu’à l’autopsie de chevaux reconnus parfaitement immobiles pendant la vie, on ne trouve rien dans le cerveau ni dans ses dépendances, et alors on se demande qu’est-ce qui a pu faire développer les symptômes observés. Ne se pourrait-il pas, comme le fait remarquer M. H. Bouley, que l’état d’immobilité soit le résultat d’un défaut de développement des organes encéphaliques, comme on le remarque dans l’espèce humaine sur les idiots ?
Mais dans l’espèce humaine, dit M. H. Bouley, le développement imparfait de l’encéphale provient de l’étroitesse des cavités qui le contiennent, étroitesse qui se caractérise par un développement excessif de la face, aux dépens de la partie crânienne, qui est