culaires et filamenteux, dépendances des plexus choroïdes. Quelques-uns de ces tractus semblaient être attachés par une de leurs extrémités à la surface de ces tumeurs et étaient flottants par l’autre. Les corps striés, ainsi que les couches optiques étaient atrophiés, ils formaient une excavation dans leur substance qui servait à loger la base de ces tumeurs. Celles-ci étaient grisâtres, de la consistance de l’encéphaloïde, elles étaient imprégnées par la sérosité existant dans les ventricules.
L’examen microscopique de ces tumeurs fut faite par MM. Arloing et Mauri ; pour cela, elles furent placées dans l’alcool absolu pendant quelques jours, ce qui les fit durcir un peu et permit de faire des coupes aussi fines que possible. Une coupe étant faite, elle fut traitée par le picro-carminate d’ammoniaque et ensuite placée sous une plaque de verre, après l’avoir préalablement imbibée d’une goutte de glycérine.
Cette préparation ainsi faite fut placée sous le microscope, et on vit alors qu’elle était formée par des fibrilles de tissu conjonctif ; celles-ci forment un grand nombre d’entrecroisement ; il en résulte ainsi un réseau à mailles très nombreuses. Dans quelques-uns des points d’entrecroisement, on constate la présence de noyaux de cellules, ce qu’on a appelé en anatomie pathologique des nœuds vrais, pour les différentier des autres points d’entrecroisement et qui ne contiennent pas de noyaux, qu’on a appelé des nœuds faux.