irrégularité des dents. Se basant sur l’ensemble des symptômes et surtout sur la cécité, on diagnostiqua une hydrocéphale ventriculaire. Pour traitement, on administra de la noix vomique à l’intérieur, on fit des frictions d’eau sédative sur la colonne vertébrale, et à l’encolure ou plaça deux sétons animés avec de l’essence de térébenthine.
Après quelques jours de traitement, l’état de l’animal sembla s’améliorer un peu, il mangea plus facilement et avait l’air moins hébété, l’amélioration continuait de jour en jour ; on le croyait guéri, lorsque le 16, à la visite du matin, l’état de l’animal s’était manifestement aggravé ; on redoubla de soins, mais l’amélioration ne revenait point. Enfin, dans la nuit du 18 au 19, l’animal s’est laissé tomber dans sa stalle, en arrière, et comme il était attaché avec un collier, il s’est asphyxié.
À l’autopsie qui fut faite dans la journée du 19, on trouva le liquide céphalo-rachidien sanguinolent, mais sa quantité n’avait pas sensiblement augmenté, car on n’en trouva que 300 grammes, quantité qu’on trouve ordinairement à l’état physiologique. Le liquide ventriculaire était rougeâtre aussi, et sa quantité était à peu près la même qu’à l’état normal. Mais on trouva dans les ventricules latéraux du cerveau Deux tumeurs, une de chaque côté, du volume et de la forme d’un œuf de poule. Elles ont été considérées comme les plexus choroïdes hypertrophiés, car elles n’adhéraient pas à la substance cérébrale et ne lui étaient attachées que par quelques tractus vas-