sains, il a injecté dans les ventricules latéraux du cerveau, après avoir opéré comme l’avait fait M. Colin, de l’eau à la température moyenne du corps de l’animal, et dans ces cas il a réussi à faire toujours développer les symptômes de l’immobilité.
D’après toutes ces observations ou ces expériences faites par des auteurs plus recommandables les uns que les autres, on est nécessairement amené à conclure que dans la majorité des cas, l’immobilité est produite par l’hydrocéphale chronique, qu’elle se soit développée sous l’influence d’une cause ou d’une autre. Mais cette lésion n’est pas constante et on en trouve beaucoup d’autres dont nous allons maintenant donner la description.
Nous ne quitterons pas les ventricules latéraux et nous verrons d’abord celles qui ont pour siège les plexus choroïdes.
Les plexus choroïdes sont souvent le siège de tumeurs très diverses quant à leur nature et à leur volume. Fürstemberg désigna ces tumeurs du nom général de cholestéatômes, qui vient de deux mots grecs signifiant tumeurs formées par la cholestérine, car en effet il croyait que toutes les tumeurs des plexus choroïdes étaient formées par une trame albumineuse, à l’intérieur de laquelle seraient déposées des cellules infiltrées par de la cholestérine. Il donna ainsi la description anatomique de ces tumeurs, mais il ne se borna pas là et chercha encore par l’analyse chimique leur composition. Il trouva, en effet, d’après un grand nombre d’analyses, que ces