que dans la plupart des cas cette affection est la suite d’une inflammation générale de l’encéphale, inflammation qui peut se terminer par une accumulation de liquide dans les ventricules et en même temps dans les cavités formées par les méninges cérébro-spinales.
Depuis Renault, presque tous les vétérinaires qui ont fait des autopsies ont eu occasion de trouver une accumulation de sérosité dans les ventricules du cerveau dans des cas d’immobilité, ce qui permet d’assurer que cela est aussi fréquent que l’emphysème pulmonaire dans la pousse. M. Roll, sur ce point, est très affirmatif, et il prétend même que dans la majorité des cas, l’hydropisie cérébrale est cause de l’immobilité. Dans les cas d’hydropisie aiguë, le liquide, d’après M. Roll, est clair ou troublé, ou ressemble au pus par la présence des cellules qu’il tient en suspension.
Ce n’est pas seulement après la mort qu’on a trouvé l’hydrocéphale ventriculaire sur des chevaux immobiles, mais encore pendant la vie. M. Colin, après avoir trépané le crâne au niveau des sinus frontaux, introduisait un trocart très fin dans le cerveau, de manière à arriver dans les ventricules latéraux, et chez tous les animaux immobiles qu’il a ainsi opérés, il a obtenu un écoulement de sérosité en quantité plus grande qu’à l’état normal.
M. Mauri a aussi constaté des cas d’hydrocéphale chronique sur des chevaux immobiles, mais il a fait la contre expérience. Sur des chevaux parfaitement