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avec les ventricules latéraux au moyen d’une étroite ouverture.

Les autres lésions matérielles qu’on trouve dans le cas d’hydrocéphale sont quelquefois la rupture du septum-lucidum, les deux ventricules latéraux communiquent alors ensemble.

L’épendyme est toujours épaissi et présente quelquefois des nodules résistants de la grosseur d’une graine de pavot. Quand on examine le cerveau intact et par ses surfaces, il parait gonflé, tuméfié en quelque sorte, de façon que les circonvolutions sont comprimées, aplaties et comme effacées. La substance cérébrale elle-même est imprégnée de sérosité ; elle est molle, mais il arrive quelquefois que son imprégnation est normale et qu’elle présente encore une certaine consistance.

Les méninges cérébrales sont aussi le plus souvent pâles, et il n’est pas rare de voir à leur intérieur une accumulation de sérosité, mais alors elle existe sur toute l’étendue des méninges, même dans les rachidiennes, ce qui constitue l’hydrocéphale externe, nom donné pour la différentier de l’hydropisie des ventricules, qu’on appelle quelquefois hydrocéphale interne.

Le premier auteur qui ait signalé l’existence de l’hydrocéphale dans des cas d’immobilité, c’est Chabert, mais ce n’est pas la seule lésion qu’il a trouvée, et nous ne pouvons mieux faire que de rappeler ce qu’en a dit cet auteur : « Dans les chevaux qui périssent de cette maladie, dit-il, on trouve la subs-