vius et dans le quatrième ventricule, cavités qui communiquent toutes ensemble mais qui sont séparées de la cavité arachnoïdienne, cérébro-spinal chez les animaux, seulement par la valvule de Renault, du nom de l’anatomiste qui l’a découverte et décrite le premier.
La quantité de sérosité accumulée dans ces ventricules varie beaucoup, et, d’après Renault, qui s’est beaucoup occupé de cette question, les ventricules pourraient en être remplis aux deux tiers sans qu’il y eût pour cela manifestation de phénomènes morbides. Mais quand elle dépasse cette quantité, les symptômes de l’immobilité commencent à se développer. Cette sérosité peut encore exister en plus grande quantité, alors elle comprime les parois des ventricules, ceux-ci sont considérablement agrandis, de sorte que sous cette pression constante la substance cérébrale se résorbe, le cerveau et le cervelet sont dans certains cas déprimés, pàles et diffluents. Mais les parties du cerveau qui sont le plus comprimées sont sans contredit les corps striés et les couches optiques ; il résulte de cela un fait qu’il est maintenant facile de s’expliquer, c’est la paralysie des nerfs optiques qui entraîne la cécité, phénomène qui est caractérisé comme nous l’avons déjà vu par la proéminence des orbites et une extrême dilatation de la pupille.
Le liquide peut encore distendre considérablement le lobule olfactif, car on sait, en effet, que ces organes sont creusés d’une cavité qui communique