renferme une petite quantité d’oxygène sous un grand volume, et pour que l’hématose se fasse convenablement, il faut que la respiration s’accélère, ce qui amène inévitablement l’accélération de la circulation.
Si la cause des paroxysmes est connue dans les cas que nous venons d’examiner, il est d’autres circonstances où des accès se développent sans qu’on puisse s’expliquer comment ils ont pu être provoqués.
Les symptômes que l’on constate alors ressemblent beaucoup à ceux du vertige, car, en effet, les animaux étant à l’écurie poussent au mur avec violence et peuvent même s’excorier la peau du front et des orbites. Dans d’autres cas, ils tirent sur la longe ou bien même se cabrent et peuvent rester longtemps sur leur train postérieur, les membres antérieurs reposant sur la crèche ou entre les barreaux du râtelier. Quelquefois, en tirant sur leur longe, ils parviennent à se renverser ; ils essaient alors de se relever, mais ils ne peuvent le faire et se livrent à des mouvements désordonnés.
Lorsque ces paroxysmes se montrent pendant que l’animal est au travail, il devient immaîtrisable. Tantôt il se porte en avant, tantôt par côté, tantôt enfin il se cabre et donne à penser qu’il devient rétif.
Quand ces paroxysmes se montrent sur les animaux, ils peuvent persister pendant plusieurs jours, et dans ce cas les symptômes se montrent de plus en plus graves ; il leur est bientôt impossible de pou-