tation détruite, ç’en est fait du bonheur et de la paix de leurs familles !
» Enfin, ce spectacle anti-chrétien ouvre la porte au fanatisme, à l’hypocrisie et à tous les vices qui les accompagnent. Voilà la bénédiction de la tunique sainte, qu’elle soit ou non la véritable tunique du Christ.
» Évêque Arnoldi, de Trèves, c’est à vous que je m’adresse, en vertu de mes fonctions et de ma vocation de prêtre et d’instituteur allemand du peuple, au nom de la chrétienté, au nom de la nation allemande, au nom de tous les instituteurs publics, je vous somme de suspendre l’exposition de la tunique, de soustraire cet article de toilette à la publicité et de guérir le mal, s’il est possible.
» Car ne savez-vous pas (comme évêque vous devez le savoir) que le fondateur de la religion chrétienne n’a pas laissé sa tunique à ses disciples, mais bien son esprit ! Sa tunique, évêque Arnoldi, de Trèves, appartient à ses bourreaux ! Ne savez-vous pas (comme évêque vous devez le savoir) que le Christ a