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France ne protégeait pas également dans ses possessions le culte juif, luthérien, réformé, mahométan ; si elle n’offrait à tous ces États du monde, un exemple qui déjà tempère leurs inclinations exclusives, et que tôt ou tard leur politique imitera. »

(Lettres politiques de M. Charles Duveyrier. — Lettre à M. Affre)


Nous transcrirons ici quelques lignes d’un prospectus qui a circulé il y a environ dix-huit mois dans tout Paris :

« Jusqu’aujourd’hui, y disait-on, cette œuvre (l’œuvre dominicaine), n’a vécu que d’elle-même ; c’est-à-dire qu’elle s’est soutenue par les ressources personnelles de ceux qui s’y consacraient. Nous devions à nos frères de ne point recourir à leur charité tant que nous pouvions nous suffire à nous-mêmes, et tant que notre existence n’avait point pris un caractère de solidité et d’étendue dignes de les intéresser. La Providence,