Ce n’est point en effet avec l’esprit des autres qu’il raisonne ; il n’interroge que son propre bon sens. La pensée de renverser la théocratie à l’aide de l’athéisme lui ferait horreur. Non ! la véritable croyance religieuse existe au fond des cœurs ; non, l’idée d’un Dieu tout puissant est plus vive et plus forte que jamais ; l’adoration pour la divinité conserve toutes ses sublimes manifestations.
Dans ces rapports de respect et de piété, dans ces saintes communications avec l’Être Suprême, il faut un intermédiaire ; il faut qu’au milieu de la multitude humble et prosternée, il se trouve un homme qui lui redise les divines paroles, qui fortifie les consciences, qui console les cœurs, qui se fasse l’interprète de la pensée universelle.