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Dans ce déplorable concours de circonstances, la royauté s’était peu à peu effacée ; la vieille monarchie qui disparut en 1830, était représentée par « un vieillard passant de la messe à la chasse ; son fils s’occupant de revues et d’uniformes sans vue de grandeur, uniquement pour s’assurer une armée dévouée, car on ne disait pas alors : l’armée est nombreuse, belle, aguerrie ; on disait : elle est fidèle ; un enfant livré à un émigré et à des évêques sans lumières ; une princesse qui aurait pu avoir la dignité du malheur et qui n’en avait que l’aigreur ; une autre princesse dissipée et fanatique comme une Italienne. Telle était cette famille, étrange copie des Stuarts ; famille infortunée qu’on