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dant cette loi de la nature si féconde, nous trouvons que c’est un vice dans l’homme. Et parce qu’il est obligé d’y obéir, ne pouvant subsister dans le repos, nous concluons qu’il est hors de sa place.

CXCIX.

L’homme ne se propose le repos que pour s’affranchir de la sujettion & du travail. Mais il ne peut jouir que par l’action, & n’aime qu’elle.

CC.

La fruit du travail est le plus doux des plaisirs.

CCI.

Où tout est dépendant, il y a un maître. L’air appartient à l’homme, & l’homme à l’air ; & rien n’est à soi ni à part.

CCII.

Ô soleil ! Ô cieux ! Qu’êtes-vous ? Nous avons surpris le secret & l’ordre de vos mouvemens. Dans la main de l’Être des êtres